Carte d’identité ZZ :
Mon surnom ZZ : Park, Différent
Ma promotion / Filière : 2002 / F3 – Systèmes d’information et aide à la décision
Ma devise : The higher the mountain, the higher I climb
En bref : Né en Alsace, grandit en Anjou, d’un père Anglais et d’une mère Française, j’aime faire dans le compliqué et la différence. Arrivé à l’ISIMA presque par hasard après ma classe prépa, j’ai absolument adoré l’école, la promo, les « montagnes » et même la ville. Puis je suis parti travailler en Angleterre, aux Pays Bas et en Espagne.
Mon expérience ISIMA :
Promotion et filière : Promo 2002 F3, il n’y avait que 4 filières à l’époque. Je ne comprenais rien au code donc pas F1 – Informatique des systèmes embarqués et réalité virtuelle ni F2 – Génie logiciel et systèmes informatiques (je suis encore traumatisé par l’Assembleur et le Scheme récursif), les maths ne me passionnaient pas donc pas F4 – Modélisation mathématique et science des données. Il ne me restait que F3. La partie étude de systèmes, d’architectures, et de bases de données m’ont rendu la vie compliquée jusqu’à un déclic lors de mon premier stage. C’était en banlieue parisienne, à Chambourcy, en tant que DBA Oracle pour un institut de sondage. Avoir accès aux données brutes, les voir, les manipuler m’a tout de suite fasciné. Au final, la filière F3, et les stages longs, m’ont bien préparé pour mes premières années de vie professionnelles. L’école existait déjà depuis quelques années, mais je n’ai profité des « nouveaux locaux » qu’une petite année. J’ai commencé mes cours dans deux préfabriqués, installés à l’arrière d’école, qui servaient aussi de salle de fêtes. Le sol collant le lendemain de soirée, les deux rangs du fonds qui étaient physiquement présents, mais sans plus, un froid intense en hiver et une chaleur insupportable en été, j’ai adoré.
Associatif : J’ai fait peu d’associatif, mais cela m’a beaucoup marqué. Il y avait l’équipe (bancale, très bancale) de foot de l’école. C’était aussi compliqué d’avoir des ballons et des chasubles que suffisamment de joueurs pour s’entrainer. J’avais réussi à avoir des chasubles offertes par un magasin de sport local, mais on n’a finalement joué qu’un seul match. Je n’ai jamais été aussi heureux de jouer ce match, après toutes les difficultés pour trouver les joueurs, le terrain, l’adversaire, motiver tout le monde. J’ai appris que ce qui me faisait avancer dans la vie c’était le challenge, la difficulté, résoudre des problèmes. La deuxième était les prémices d’une collaboration avec une autre école du campus, autour de la biotechnologie. Mon binôme de l’époque (avec qui je parle encore, il se reconnaitra n’est ce pas Mr. Drink) et moi nous nous étions engagés sans forcément comprendre ce qu’on allait nous demander. Et ça a été compliqué de bout en bout. La leçon étant de poser les bonnes questions avant, pour avancer sereinement ensuite.
Meilleur souvenir de l’ISIMA : Les gens que j’ai rencontrés. En arrivant, personne ne se connaissait, on était plus ou moins tous perdus, largués, pour la première fois on allait habiter loin de nos parents. J’ai créé des liens tellement forts que je suis encore en contact avec ces personnes aujourd’hui, 20 ans après. C’est un truc de vieux de parler de relations pour la vie, ça ne fonctionne pas à chaque fois, mais parfois, quand les conditions sont réunies, on croise des gens sur qui on sait qu’on peut compter, même 20 ans après. La liste n’est pas longue donc je les cite : Wombat, Bob, JB (j’ai été classe, je n’ai pas utilisé ton surnom de l’époque), Zer, Zin sans oublier Myline et Claire.
Après l’ISIMA :
Parcours éclectique, à mon image. Master of Science en Angleterre pour éviter les 5 années obligatoires à Paris en début de carrière, puis le lancement de ma carrière de DBA Oracle. D’abord au Royaume-Uni chez Kraft Foods et Philip Morris, puis je suis parti à Amsterdam, chez Canon, où j’ai décidé que le CDI n’était pas fait pour moi. Je suis passé freelance comme DBA Oracle dans la finance et les télécoms, facturation à l’heure, nouveau client toutes les semaines si l’envie m’en prenait. Pour raisons familiales je suis revenu en France, à Nantes, chez un petit partenaire Oracle. Le passage SSI/ESN que je n’ai pas eu au début de carrière, je l’ai eu à ce moment. Une période très compliquée pour moi qui m’a poussé à créer ma propre structure. Pas forcément facile entre la bureaucratie et les impôts, mais je m’en suis sorti par le haut, en délivrant un service de qualité, de rigueur mais aussi d’empathie avec ma découverte des PME/PMI dans l’ouest de la France. Tout ça pour arriver chez Oracle, une envie forte que j’avais après avoir passé plus de 15 ans à travailler sur leurs produits. Depuis 5 ans, je suis le Directeur des équipes Avant-Vente pour le Cloud, responsable d’une équipe de 30 personnes pour couvrir le marché SMB (Small & Medium Business) pour l’Europe du Sud (France, Espagne, Portugal et Italie), marché que je couvre depuis Malaga.
Je retrouve ma liberté presque totale de faire ce que je veux, comme je le veux, malgré le cadre parfois strict d’une grosse entreprise à l’américaine. Mais à partir du moment où mes résultats sont là, je mène la stratégie commerciale que je souhaite. Je travail d’égal à égal avec le Directeur Commercial, nous définissons ensemble les stratégies, les plans marketing, les événements, les recrutements. L’avant-vente chez Oracle est plus qu’une simple ressource technique. Je suis co-responsable des comptes au même titre que le Directeur Commercial, mes Avant-Vente sont co-propriétaires des territoires & comptes au même titre que les commerciaux. Avec l’accélération du Cloud et la qualité de vie Andalouse, je suis heureux d’avoir pu trouver aussi bien une excitation professionnelle qu’un cadre d’épanouissement personnel. 20 ans bien remplis depuis l’ISIMA, mais qui ont débutés sur le plateau des Cézeaux un jour de septembre 1999.
Me suivre :
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