Portrait de ZZ+ : Aurélie CANALE, Géomètre

Carte d’identité ZZ :

Mon surnom ZZ : Coolzy

Ma promotion / Filière : Promo 2008, F4

Ma devise : L’ISIMA c’est vraiment n’importe quoi !

En bref :

Je viens de Corse mais j’ai la bougeotte. J’aime découvrir de nouveaux horizons autant géographiquement que professionnellement. En ce moment je vis à Gap pour quelques mois et je suis Technicienne AEP et Assainissement (Oui aucun rapport avec la choucroute ! Mais en fait un peu quand même ! ).

Mon expérience ISIMA :

Promotion et filière : Après avoir fait des classes préparatoires MPSI puis MP à Paris, j’ai passé les concours communs polytechniques et j’ai obtenu une place à l’ISIMA à la rentrée 2005. En seconde année j’ai choisi la filière F4 (Calculs et Modélisation Scientifique) car j’aime particulièrement le traitement d’images. J’ai effectué mes 2 stages en imagerie médicale (un en Norvège, l’autre aux États-Unis).

En 3ème année j’ai effectué en double cursus un master recherche STIC-MSI (Modèles-Systèmes-Intelligence, option Imagerie). Mais honnêtement ce master ne m’a pas marqué, je ne me souviens pas de grand-chose.

Associatif :

Dès mon arrivée à l’ISIMA j’ai eu l’impression de rejoindre une grande famille. Je passais beaucoup de temps à l’école et l’aspect associatif m’intéressait. J’ai fait partie d’Isigala pour l’organisation de différents Gala. C’était intéressant sur le plan organisation, gestion d’évènements.
J’étais dans l’association de musique, on avait un groupe qui a joué pour un des galas notamment.

J’ai fait partie d’Isibouffe : organisation de soirée sur le thème de la bouffe 😀 Commandes groupées et livraisons de saucissons, etc. Ça m’a apporté … des kgs en plus !

Et surtout j’ai fait partie du BDE. J’étais responsable des relations internes. Mais en vrai ce poste ne nécessitait pas vraiment d’actions spécifiques. Par contre je participais activement à tout ce qui touchait au BDE, notamment l’organisation des soirées (et le nettoyage du vomi ! ). Ça m’a apporté beaucoup de fun 😀

L’ISIMA de manière générale m’a appris le sens de la fête (c’est par là →[]) et m’a appris à faire beaucoup de blagues pourries !

Meilleur souvenir de l’ISIMA :

Oulalaaaa il y en a tellement ! Je sais qu’on ne s’ennuyait jamais, qu’on rigolait beaucoup et qu’on faisait beaucoup la fête ! Les week-ends d’intégration étaient particulièrement forts ! Les fins de soirées aussi.

En tout cas je me souviens bien ma première semaine ! Le premier jour, présentation dans l’amphithéâtre, et déjà une super ambiance ! Et dès le soir on partait faire la fête et on a enchainé toute la semaine. J’ai très peu dormi chez moi cette semaine là !

Après l’ISIMA :

À l’ISIMA je me suis vite spécialisée dans le traitement d’images notamment l’imagerie médicale. J’ai effectué mes 2 stages dans ce domaine, un en Norvège (c’était le rêve pour moi ! ), un autre aux Etats-Unis.

Après avoir obtenu mon diplôme à l’ISIMA j’ai poursuivi dans ce domaine pendant quelques années. Le domaine m’intéressait beaucoup.

Mais finalement, je me suis rendue compte que la recherche n’était pas forcément faite pour moi. J’étais ingénieure, je n’avais pas fait de thèse : je ne trouvais pas facilement de poste sur des sujets que je jugeais intéressants. Et la plupart des postes étaient dans de grosses villes, sauf que voilà : je me rendais compte que je ne souhaitais pas vivre dans une grosse ville, ni même travailler tout le temps face à un écran. Même si l’informatique et l’imagerie me passionnaient je me rendais compte que ça ne collait pas avec mon style de vie. J’ai donc décidé de me reconvertir. Mais pour quoi ?

Pendant quelques années j’ai cherché une reconversion : j’ai alterné voyages, stages, rencontres avec des professionnels, petits jobs en tout genre et bénévolat. J’ai imaginé plein d’emplois divers et variés. J’ai travaillé un temps dans le domaine des drones. C’est à cette occasion que j’ai découvert la cartographie par drone. Le principe d’imagerie était parfois le même qu’en imagerie médicale.

Par hasard sur le site de l’Onisep j’ai découvert le métier de géomètre-topographe et j’ai trouvé que ça collait bien avec mes envies, mon mode de vie, mes valeurs. J’ai décidé de me lancer. J’ai effectué un BTS en alternance et désormais j’alterne voyages et emplois en tant que géomètre topographe … Encore que là tout de suite je suis employée en tant que Technicien AEP et Assainissement 😀

Ma formation à l’ISIMA m’a d’une part aidée tout au long de mon parcours. Les employeurs m’embauchaient souvent du fait de ce parcours d’ingénieur, qui est un gage de qualité.

Grâce aux stages à l’étranger mon niveau d’anglais est très correct et évoluer dans un environnement anglophone ne me fait plus peur.

Mes compétences en développement informatique me sont constamment utiles. Dès que j’ai l’occasion, je développe des outils pour le logiciel que j’utilise dans mon travail, ou pour Excel. Je pense que l’ISIMA m’a apporté cet esprit ingénieur : face à un problème, ne pas avoir peur. Premièrement : Google est ton ami ! Bien souvent d’autres personnes auront eu le même problème, et rien ne sert de réinventer la roue ! Ensuite je vais toujours chercher à optimiser les choses. Si je vois mes collègues faire toujours le même processus encore et encore, je vais leur demander : n’y a-t-il pas moyen de faire plus simple ? Bien souvent la réponse est oui, il existe une méthode automatisée. Et sinon pourquoi ne pas voir pour créer une méthode automatisée ?

Grâce à ma formation à l’ISIMA, je n’ai pas peur non plus des nouvelles technologies, des logiciels. Je vais toujours me débrouiller, ou chercher (ahh ce Google ! ) là où des collègues s’arrêteraient à « non je ne connais pas, je ne fais pas ». Avoir été développeur change aussi notre approche face à un logiciel et notamment cela aide quand on se heurte à des bugs.

Mon projet de vie actuel : Profiter de la vie ! Travailler moins pour gagner moins. Je vis en fourgon, je réduis mes dépenses et j’augmente mon bien-être.

Je travaille quelques mois par an (en CDD ou intérim) et ensuite je voyage, je profite de ma famille. Pour l’instant je suis géomètre, mais qui sait dans 10 ans ?